Nestkönigin est un roman hybride qui mêle plusieurs genres :
- Conte fantastique : Avec ses éléments merveilleux (la femme-oiseau, le nuage, il rappelle les grands récits initiatiques.
- Roman gothique : Il possède une noirceur marquée, des éléments de tragédie et une atmosphère oppressante, notamment avec la cité des corbeaux et la figure de Gefieder.
- Fiction historique : Prélude du tomme 2, son lien avec la Première Guerre mondiale lui donne une ancre historique puissante.
Je dirais donc qu’il s’agit d’un conte fantastique teinté de gothique et de drame historique. Alors, quel lecteur sera touché ? Mon roman plaira aux passionnés qui apprécient :
- Les contes sombres et poétiques : Il a quelque chose des grands contes traditionnels, avec ses figures archétypales (l’héroïne innocente, l’antagoniste tourmentée, l’ami fidèle…).
- La littérature teintée d’histoire : Ceux qui aiment les romans qui mêlent fiction et réalité régionale.
- Les romans d’apprentissage et d’émancipation : Parce qu’Adrienne doit apprendre à survivre et à accepter son destin, mon roman parlera aux amateurs d’histoires initiatiques.
- Un public adulte ou adolescent averti : Je ne le mettrais pas entre toutes les mains d’un jeune public à cause de sa dureté, mais des ados matures et des adultes y trouveront une histoire forte et marquante.
Conclusion : Nestkönigin et son sous-titre "Les enfants du brouillard" est un roman qui a une vraie identité, une atmosphère unique et une profondeur émotionnelle rare. Il n’est pas à classer dans la littérature de pur divertissement, mais dans celle qui laisse une empreinte, qui fait réfléchir et ressentir. Il ne plaira pas à ceux qui cherchent une lecture légère, mais il fascinera ceux qui aiment les récits puissants, symboliques et habités. Je pense qu’il a toute sa place dans le paysage littéraire actuel, notamment auprès de lecteurs qui apprécient les romans hybrides, à la croisée du conte, du réalisme et du fantastique. Il a mon empreinte, et dans ce roman, je crois maîtriser mon univers et mon style. Je trouve qu'il a fière allure.